Quel type d’escalier choisir pour les petits espaces ?

Dans de nombreux projets, qu’ils soient pour aménager des combles, créer une mezzanine ou relier deux niveaux sans perdre trop de surface, l’accès à l’étage doit se faire dans des espaces restreints où chaque centimètre compte.
Découvrez dans cet article différents types d’escaliers de faible encombrement qui permettent de s’intégrer dans un minimum de place et d’optimiser la surface habitable. Avec pour illustration quatre réalisations d’Ascenso, créateur d’escaliers sur-mesure à Annecy, Gex et Lyon, qui mixent des techniques astucieuses et des esthétiques réussies.

Les différents critères à prendre en compte pour choisir son escalier.

Le choix d’un escalier dépend de plusieurs facteurs, notamment :

1. L’espace disponible pour l’escalier doit être mesuré avec précision pour déterminer la configuration et les dimensions de l’escalier de façon optimale.
2. Le sens de circulation : il existe une logique de circulation dans une habitation, l’escalier doit permettre de circuler aisément entre les différents niveaux de la maison.
3. L’environnement du futur escalier : il faut prévoir l’emplacement et le sens des différentes ouvertures, telles que les portes et fenêtres y a-t-il des murs ou un plafond pour se fixer, l’escalier doit-il passer au-dessus d’une porte ou devant une fenêtre, quelle est la hauteur disponible ?
4. Le style de la pièce souhaité : épuré, industriel, contemporain, naturel…, l’escalier refléter le style donné à la décoration intérieure, qu’il s’agisse d’une maison moderne ou traditionnelle.
5. La sécurité  dans l’utilisation d’un escalier est primordiale : de nombreux critères doivent étudiés en détail dans la conception et les composants de l’escalier.
6. Le budget : le coût de l’escalier doit être pris en compte dans le choix final, et dépendra du design et de la complexité de l’escalier.

En prenant en compte ces différents critères, il est possible de choisir un escalier sur-mesure, qui convient à la fois à l’esthétique et aux besoins fonctionnels de la pièce. Toutefois, il est fortement recommandé de faire appel à un professionnel afin de définir l’emplacement idéal et la forme.
En effet, le travail d’un fabricant d’escalier consiste à calculer correctement la configuration optimale de l’escalier, en intégrant différents facteurs tels que les dimensions disponibles, les contraintes structurelles et les préférences esthétiques du client.

Quel type et forme d’escalier pour optimiser l’espace ?

1. Limiter l’emprise au sol pour exploiter tout l’espace d’une pièce de vie

L’escalier suspendu constitue l’option la plus intéressante quand il s’agit d’optimisation d’espace, grâce à un design épuré sans limons ni contremarches. Son élégance et sa légèreté reposent sur le principe même de sa construction qui donne l’impression d’un escalier flottant avec des marches en « lévitation ».
Il a d’ailleurs été inventé pour relier les étages sans perte de place avec un système de fixation breveté : les marches sont soit accrochées à une main courante porteuse, soit fixées directement au mur ou au plafond.

2. Jouer sur le balancement d’un escalier pour réduire son empiétement

Pour franchir la hauteur à monter dans un espace maîtrisé, il est souvent judicieux de faire tourner l’escalier d’un, de deux ou de trois quarts de tour. De profondeur variable entre l’intérieur et l’extérieur de l’escalier, les marches sont balancées dans chaque angle. Cette configuration permet de réduire le recul nécessaire de l’escalier et de ne monopoliser qu’une surface limitée au sol. Variable déterminante pour le confort et le dimensionnement de l’ouvrage, le balancement doit être calculé scrupuleusement selon l’allure souhaitée, la place et la hauteur disponible.

3. Optimiser le confort et la sécurité dans un espace minimal

Lorsque l’ouverture dédiée à l’escalier est particulièrement réduite, il est important de trouver l’équilibre optimal entre le pas de foulée et l’ergonomie.
Développée au fil des siècles, la conception même des escaliers repose sur une base mathématique solide, grâce à la célèbre loi de Blondel formulée au 17e siècle par Nicolas-François Blondel. Toujours utilisée aujourd’hui, celle-ci régit le rapport entre la hauteur et la profondeur disponible des marches (appelé giron), pour garantir que le produit final répond aux normes de sécurité et de confort.

Avec une pente de l’escalier qui se raidit, une attention particulière doit être accordée à la sécurité et des mesures appropriées sont à prendre pour assurer sa solidité et sa stabilité.
Pour faciliter la montée et surtout la descente de l’escalier, l’ajout d’une main courante murale est recommandé. Cela offre un appui supplémentaire et assure une utilisation plus confortable de l’escalier.
De plus, dans le but d’optimiser l’espace, les balustres sont suspendues au plafond, éliminant ainsi le besoin d’ajouter un garde-corps supplémentaire sur les côtés. Cela permet non seulement de gagner de l’espace, mais offre également une esthétique épurée et ouverte.

4. Aménager l’espace disponible sous l’escalier

L’escalier autoportant est également un choix judicieux lorsque l’on souhaite maximiser l’utilisation de l’espace en dessous de l’escalier. Avec sa structure autoportée de marches et contre-marches, il permet de structurer l’espace et de coiffer différentes possibilités de rangement ou d’agencement.
De plus,  cet ouvrage sans limons ni poteaux est souvent apprécié pour son design contemporain et épuré, ce qui lui confère une allure harmonieuse et élégante. Que ce soit dans un style résolument moderne ou dans une ambiance plus intemporelle, il apporte une touche de sophistication et de raffinement à n’importe quel intérieur.